Partir en canoë sur plusieurs jours, c’est une manière unique de voyager. On glisse sur l’eau, on plante sa tente dans des coins perdus, on cuisine au bord d’un lac. C’est simple, sauvage, et profondément apaisant. Mais cette forme de voyage exige une chose : être autonome. Et l’autonomie, ça se prépare.
Le bon matériel ne garantit pas une aventure réussie, mais il évite bien des galères. Voici donc les essentiels à connaître (et à emporter) pour vivre une rando en canoë en toute liberté.


Anticiper ses besoins sans s’encombrer
L’un des réflexes courants, quand on prépare une aventure en autonomie, c’est de vouloir tout prévoir. Mais plus le sac est chargé, plus le canoë devient instable, plus les portages sont compliqués… et moins on profite. L’idéal, c’est de partir léger mais fonctionnel. Chaque objet doit avoir une vraie utilité. Nous recommandons un poids maximal de 10kg dans votre sac de voyage.
L’étanchéité est une priorité
Vêtements, sac de couchage, nourriture, tout doit être protégé. Mieux vaut multiplier les petits sacs étanches bien fermés que tout centraliser dans un gros sac qui pourrait prendre l’eau. Il faut aussi penser organisation : répartir le poids, savoir où sont les objets utiles, éviter de tout vider à chaque pause.

Dormir au calme, même en pleine nature
En bivouac, le confort dépend surtout de trois éléments : la tente, le matelas, et le sac de couchage. Ces trois-là doivent être adaptés à la météo (humide et parfois fraîche), faciles à transporter, et rapides à monter. Si l’on choisit de ne pas les louer, il faut privilégier un matériel de camping compact, fiable, et testé à l’avance.
En Scandinavie, les nuits peuvent être fraîches dès le printemps. Un sac de couchage adapté à 5–10°C est souvent recommandé, même en juillet. Un matelas auto-gonflant ou en mousse ferme t’évitera les réveils avec le dos engourdi.
Manger simple, mais efficace
L’énergie vient de l’assiette, surtout après plusieurs heures de rame. Si un réchaud n’est pas fourni, il en faudra un, compact et stable. Les modèles à alcool comme le Trangia sont robustes et adaptés à ce type d’expédition. Ils permettent de faire chauffer rapidement des plats simples, lyophilisés ou faits maison.
Côté repas, l’important est de viser le bon ratio : léger, nourrissant, rapide. Des sachets de semoule, des barres énergétiques, de la soupe déshydratée ou du muesli feront parfaitement l’affaire. L’eau, elle, doit toujours être filtrée ou bouillie. Une gourde avec filtre intégré ou des pastilles purifiantes sont vivement recommandées.


Quelques indispensables qu’on oublie souvent
Certains objets semblent secondaires, mais ils font toute la différence une fois sur place. Une lampe frontale fiable, une trousse de secours bien pensée, un sac à dos de jour, des sandales d’eau fermées, une serviette microfibre, un pull chaud pour le soir, un coupe-vent respirant… ce sont les détails qui changent tout.
Un chargeur externe (powerbank) est aussi un bon allié pour garder son téléphone actif, notamment si on utilise une app de navigation ou l’appli Travelbase.

Prêt·es à pagayer ?
Une bonne préparation, c’est la clé d’une aventure fluide et sans stress. Prenez le temps de réfléchir à votre matériel, réservez les options qu’il vous manque, et surtout : laissez un peu de place pour l’imprévu. Car c’est aussi ça, l’esprit du Canoë Trip.